sélection intersexuelle
pendant plusieurs décennies après que Darwin a présenté sa théorie de la sélection sexuelle, la plupart des naturalistes ont réduit l’importance de la sélection intersexuelle, ou choix du partenaire. Cependant, dans les années 1950, quelques scientifiques ont commencé à revisiter ce sujet et, dans les années 1980, le choix du partenaire avait gagné en popularité en tant que sujet d’étude.,
On pense maintenant que de nombreux traits masculins exagérés ont évolué à la suite du choix d’un partenaire féminin, bien que plusieurs hypothèses concurrentes existent pour expliquer l’origine et le maintien de ces préférences féminines. Ronald A. Fisher a proposé une explication appelée « sélection sexuelle Fugitive » dans la théorie génétique de la sélection naturelle (1930). Fisher a suggéré qu’à mesure que les femelles commençaient à développer une préférence pour un trait mâle particulier, comme la longueur des plumes de la queue, ces femelles seraient plus susceptibles de s’accoupler avec les mâles qui présentaient le trait préféré., La progéniture de ces accouplements hériterait des gènes du trait mâle et de la préférence femelle, ce qui entraînerait une corrélation génétique entre la préférence et le trait. Par conséquent, comme le trait masculin se propage parce que les femmes le préfèrent, la préférence féminine elle-même se propage également parce qu’elle est liée au trait masculin. C’est ce qu’on appelle un choix auto-renforçant, et c’est une façon dont les traits masculins exagérés peuvent évoluer sans conférer d’avantages directs aux femelles qui les préfèrent.
Une autre explication de l’évolution du choix des femmes est appelée l’hypothèse du handicap., Dans son étude « Mate Selection—A Selection for A Handicap » (1975), Amotz Zahavi a suggéré que les traits masculins exagérés indiquent aux femelles que le mâle est en assez bonne santé pour survivre malgré son handicap important. Le trait exagéré est un signal par lequel les femelles peuvent évaluer la qualité génétique d’un mâle, et est donc souvent appelé une bonne hypothèse de gènes. C’est une autre façon que les traits masculins exagérés peuvent évoluer sans bénéficier directement aux femelles qui les préfèrent.