Klemens von Metternich (Français)

ministère pendant les guerres napoléoniennes

en 1806, Metternich est ministre autrichien en France. En contact avec la sœur de Napoléon, Caroline Murat, et d’autres dames de la société parisienne, il acquiert une réputation de licencié. Néanmoins, de ces dames et de ses relations avec le ministre des Affaires étrangères Talleyrand et avec l’envoyé russe, il a obtenu d’excellents rapports sur la situation en France., Bien que les succès de Metternich dans les négociations menant au traité Franco-autrichien de Fontainebleau aient été insignifiants, il a utilisé son temps pour acquérir une connaissance approfondie du caractère de L’empereur Napoléon Ier. Pourtant, il surestime l’impact de l’insurrection espagnole de 1808 sur le système napoléonien, et ses rapports optimistes font beaucoup pour inciter L’Autriche à entreprendre la désastreuse guerre de 1809 contre la France. Après la bataille de Wagram, il tente d’obtenir des conditions favorables dans les négociations de paix mais est repoussé par Napoléon.,

Le 8 octobre 1809, L’empereur François (alors François Ier D’Autriche mais plus empereur du Saint-Empire romain germanique) nomme Metternich ministre des Affaires étrangères. Six jours plus tard, le traité oppressant de Schönbrunn fut signé avec la France. L’Autriche avait maintenant un besoin urgent d’un répit, que Metternich obtint en formant le projet d’un mariage entre L’archiduchesse Marie-Louise, fille de François Ier, et Napoléon, dont Metternich exploita habilement la vanité., On ne sait pas dans quelle mesure il s’attendait à ce que le mariage empêche Napoléon D’autres campagnes de conquête, mais au moins il a réalisé une relation entre la France et L’Autriche assez lâche pour préserver la liberté d’action de l’Autriche: L’Autriche n’a ni rejoint la Confédération du Rhin, une ligue de princes allemands sous la protection de Napoléon, ni est devenue l’un des États clients du système napoléonien. Complètement épuisée et endettée, L’Autriche aurait difficilement pu résister à D’autres exigences de Napoléon, mais elle n’était alors plus l’objet principal de L’hostilité de Napoléon.,

dès 1811, afin de favoriser le développement interne de l’Autriche, Metternich voulait que l’État soit réorganisé sur des lignes fédérales au lieu de continuer sous le système centralisé que L’empereur Joseph II avait imposé. Pourtant, Metternich n’a jamais pu surmonter les objections de son empereur strictement absolutiste. Dans le même temps, l’enthousiasme pour l’armement de la nation et pour un national allemand se soulevant contre Napoléon, qu’il avait ressenti dès 1809, commençait à être remplacé par une aversion ferme pour tous les mouvements populaires., D’accord avec l’empereur à ce sujet, il en est venu à considérer ces manifestations comme une menace pour l’état multinational des Habsbourg. Il est devenu le représentant le plus strict de la doctrine de l’équilibre des pouvoirs en Europe—une doctrine inculquée en lui à L’origine par Koch, plus tard par son ami diplomate Gentz.

lorsque Napoléon lança son invasion de la Russie en 1812, Metternich obtint le statut de contingent indépendant pour les forces autrichiennes sous Karl, Fürst zu Schwarzenberg, qui accompagnaient l’armée française. Le désastre qui frappa L’armée de Napoléon fut une surprise pour Metternich., Le 30 janvier 1813, Schwarzenberg conclut un armistice indéfini avec les Russes. Mais en raison de l’insuffisance des armements Autrichiens, Metternich ne pouvait pas se décider à passer à la guerre du côté de la Russie contre Napoléon. Résistant à tous les projets inconsidérés, en particulier ceux de L’archiduc Jean (qui a été assigné à résidence pour avoir planifié une montée prématurée anti-française dans les Alpes), Metternich a fermement adhéré à la neutralité tandis que l’Autriche se réarmait secrètement. Il a même attiré la Saxe dans le camp neutre pendant un certain temps., Lorsque, plus tard en 1813, le retour de la Saxe dans le camp français et la victoire de Napoléon sur les Russes et les Prussiens à Bautzen ébranlèrent la volonté de Metternich de faire la guerre et durcirent L’attitude de Napoléon, Metternich négocia un armistice entre la France, la Russie et la Prusse. Néanmoins, dans le Traité de Reichenbach qui suivit, le 24 juin 1813, entre L’Autriche, la Prusse et la Russie, Metternich s’engagea à faire entrer l’Autriche dans la guerre contre la France si Napoléon rejetait les conditions de paix qu’il offrait.,

en dominant les négociations avec les français au cours de l’été 1813, Metternich gagna plus de temps pour le réarmement. À ce moment-là, il n’était pas intéressé par l’anéantissement du pouvoir de Napoléon, que L’empereur François ne voulait pas détruire complètement, par considération pour sa fille Marie-Louise. Metternich se méfiait également de L’empereur russe Alexandre Ier et craignait qu’après l’effondrement de la France, L’Europe soit à la merci de la Russie., L’obstination de Napoléon contraria la tentative de règlement, mais quand en août L’Autriche déclara finalement la guerre à la France, Metternich, par sa conduite supérieure des négociations, avait gagné pour son pays le leadership à la fois dans le domaine politique et dans le domaine militaire. En octobre 1813, l’empereur D’Autriche lui accorda le titre héréditaire de prince.,

en opposition aux plans du ministre prussien Karl, Freiherr (baron) vom Stein, et de l’empereur russe, Metternich promit aux États du Sud de l’Allemagne de la Confédération du Rhin que s’ils passaient aux alliés, ils ne perdraient pas la position qu’ils avaient obtenue du côté de Napoléon. Cette seule promesse montre que, tout en cherchant une solution compatible avec les intérêts de toutes les parties, il veut également obtenir des États du Sud de l’Allemagne des alliés contre les desseins D’agrandissement prusso-russes., Après la défaite de Napoléon à Waterloo et l’abdication, Metternich a rejeté comme irréalistes les propositions de Stein et d’autres pour la réanimation du Saint-Empire romain germanique. Le premier traité de Paris (30 mai 1814) ne stipulait rien de plus pour L’Allemagne qu’une confédération d’États lâche.

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