promesse d’un grand règne
Louis XII avait laissé une armée prête à reconquérir le duché de Milan. Ce rêve malheureux de retrouver L’héritage de son arrière-grand-mère Valentina Visconti—qui avait été perdu, repris, puis perdu à nouveau—a fasciné Francis à son tour. Ambitieux pour la gloire et poussé par de jeunes nobles turbulents, il s’assura de la paix avec ses voisins, confia la régence à sa mère et partit au galop pour L’Italie.,
à la sanglante bataille de Marignano, chargeant à la tête de sa cavalerie, il vainquit les mercenaires suisses prétendument invincibles du duc Massimiliano Sforza et de son allié le pape Léon X. Après la victoire, par son propre souhait, il fut anobli par le capitaine qui avait combattu le plus courageusement: Bayard, Le chevalier le plus célèbre de son temps.
Le Pape a reçu son Conquérant à Bologne. Entouré de sa cour pontificale étincelante et de ses artistes célèbres, il éblouit François avec des concerts, des banquets et des représentations théâtrales., Le pape lui offre une Madone de Raphaël et négocie un concordat qui rend au Pape les bénéfices de la riche église de France, tandis que la nomination des prélats est confiée au roi, désireux de renforcer son autorité sur un clergé devenu trop acquis et indépendant.
fort du prestige d’un vainqueur, le Roi s’exprima en souverain, utilisant pour la première fois la formule du pouvoir absolu: « car tel est notre plaisir., »La prospérité lui a permis d’accorder une pension princière à Sforza, ainsi qu’à Léonard de Vinci et à d’autres artistes qui ont apporté des chefs-d’œuvre à sa cour. Il signe également un traité de paix perpétuelle avec les Suisses et rachète Tournai à Henri VIII D’Angleterre. Et, en gage d’amitié inaltérable, L’enfant royal premier-né, la princesse Louise, a été affiancé au Prince Habsbourg Charles, héritier des Pays-bas et, à 16 ans, le nouveau roi d’Espagne.
Tout prédit un grand règne., François Ier forma une cour brillante et savante où poètes, musiciens et savants se mêlèrent à des nobles rudes des provinces que l’oisiveté rendait dangereuses. Il a accueilli de belles dames à la cour, En disant : » une cour sans femmes est une année sans printemps et un printemps sans roses. »Les arts, l’élégance et la galanterie chevaleresque servirent à affiner les manières licencieuses de la Cour.
la frêle Reine Claude, douce et pieuse, enfanta un enfant chaque année. Francis La respectait et lui demandait conseil., Entre-temps, il aimait la comtesse brune de Châteaubriant, sans toutefois renoncer aux escapades nocturnes avec ses compagnons d’enfance, devenus ses ministres et ses favoris.
François a parcouru la France sans relâche, se montrant à des gens qui n’avaient jamais vu de roi. Il voyageait constamment à cheval, hiver comme été, qu’il soit malade ou malade. Il se familiarisa avec tout: les hommes, les routes, les rivières, les ressources et les besoins., Au cours de ses voyages, il Vida les prisons, réduisit les abus des pouvoirs judiciaires par les nobles, prodigua des largesses au peuple, et leur donna des jeux et des processions, leur parlant à sa manière grandiose, chaleureusement et ouvertement: « mes amis, mes bien-aimés . . . . »
populaire, heureux, père de deux fils, il était le souverain le plus puissant de toute la chrétienté lorsque, EN 1519, L’empereur allemand Maximilien mourut. L’élection comme empereur du petit-fils de Maximilien Charles orthographié ruine pour François Ier, car Charles, qui était déjà roi d’Espagne, maintenant Encerclé la France avec ses possessions.