David Hume (Français)


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Hume était le fils cadet de Joseph Hume, le modeste laird, ou lord, de Ninewells, un petit domaine jouxtant le village de Chirnside, à environ neuf miles de Berwick-upon-Tweed du côté écossais de la frontière. La mère de David, Catherine, une fille de Sir David Falconer, président de la Cour de session écossaise, était à Édimbourg quand il est né. Dans sa troisième année, son père est décédé., Il est entré à L’Université D’Édimbourg quand il avait environ 12 ans et l’a quitté à 14 ou 15 ans, comme c’était alors l’habitude. Pressé un peu plus tard d’étudier le droit (dans la tradition familiale des deux côtés), il a trouvé cela désagréable et a plutôt lu avec voracité dans la sphère plus large des lettres. En raison de l’intensité et de l’excitation de sa découverte intellectuelle, il fit une dépression nerveuse en 1729, dont il lui fallut quelques années pour se remettre.

en 1734, après avoir tenté sa chance dans un bureau de marchand à Bristol, il arrive au tournant de sa vie et se retire en France pendant trois ans., La plupart de ce temps, il passa à La Flèche sur la Loire, dans le Vieil Anjou, à étudier et à écrire un Traité de la Nature humaine. Le traité était la tentative de Hume de formuler un système philosophique à part entière. Il est divisé en trois livres: Le Livre I, « de la compréhension”, traite, dans l’ordre, de l’origine des idées; les idées de l’espace et du temps; la connaissance et la probabilité, y compris la nature de la causalité; et les implications sceptiques de ces théories., Le livre II,” des Passions », décrit un mécanisme psychologique élaboré pour expliquer l’ordre affectif, ou émotionnel, chez les humains et attribue un rôle subordonné à la raison dans ce mécanisme. Le livre III, sur la morale, caractérise la bonté morale en termes de” sentiments  » d’approbation ou de désapprobation que les gens ont lorsqu’ils considèrent le comportement humain à la lumière de conséquences agréables ou désagréables, pour eux-mêmes ou pour les autres.

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bien que le traité soit L’exposition la plus complète de Hume sur sa pensée, à la fin de sa vie, il l’a répudié avec véhémence comme juvénile, avouant que seuls ses écrits ultérieurs présentaient ses vues réfléchies. Le Traité n’est pas bien construit, en partie trop brouillon, déroutant à cause de l’ambiguïté en termes importants (en particulier la « raison”), et gâché par l’extravagance volontaire de la déclaration et des aveux personnels plutôt théâtraux. Pour ces raisons, sa condamnation mûre n’était peut-être pas tout à fait déplacée., Le livre I, néanmoins, a été plus lu parmi les philosophes universitaires que tout autre de ses écrits.

de retour en Angleterre en 1737, il entreprit de publier le Traité. Les livres I et II furent publiés en deux volumes en 1739; le livre III parut l’année suivante. La mauvaise réception de cette œuvre, sa première et très ambitieuse, le déprima; il dira plus tard, dans son autobiographie, qu ‘ « elle tomba morte-née de la presse, sans atteindre une telle distinction, au point même d’exciter un murmure parmi les zélotes. »Mais son entreprise suivante, Essays, Moral and Political (1741-42), a remporté un certain succès., Peut-être encouragé par cela, il devint candidat à la chaire de philosophie morale à Édimbourg en 1744. Les objecteurs ont allégué l’hérésie et même l’athéisme, soulignant le traité comme preuve (malgré L’autobiographie de Hume, l’œuvre n’était pas passée inaperçue). Sans succès, Hume quitta la ville, où il vivait depuis 1740, et commença une période d’errance: une année désolante près de St. Albans en tant que précepteur du marquis fou D’Annandale (1745-46); quelques mois en tant que secrétaire du général James St., Clair (membre d’une importante famille écossaise), avec qui il vit des actions militaires lors d’une expédition avortée en Bretagne (1746); un peu de temps à Londres et à Ninewells; puis quelques mois supplémentaires avec le général St.Clair en Ambassade auprès des cours de Vienne et de Turin (1748-49).

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