Contre-Réforme

un renouveau dans l’Église catholique romaine entre le milieu du 16e et le milieu du 17e siècle. Il a ses origines dans les mouvements de réforme qui étaient indépendants de la Réforme protestante, mais il est de plus en plus identifié avec, et a pris son nom de, efforts pour « contrer » la Réforme protestante. Il y avait trois aspects ecclésiastiques principaux. D’abord une papauté réformée, avec une succession de papes qui avaient une vision nettement plus spirituelle que leurs prédécesseurs immédiats, et un certain nombre de réformes dans le gouvernement central de l’Église initiées par eux., Deuxièmement, la fondation de nouveaux ordres religieux, notamment les Oratoriens et en 1540 la compagnie de Jésus (Jésuites), et la réforme des ordres plus anciens, notamment la réforme Capucine des Franciscains. Troisièmement, le Concile de trente (1545-63), qui a défini et clarifié la doctrine catholique sur la plupart des points en litige avec les Protestants et a institué d’importantes réformes morales et disciplinaires au sein de l’Église catholique, y compris la fourniture d’une meilleure éducation pour le clergé par le biais de collèges théologiques appelés séminaires., Tout cela a conduit à une floraison de la spiritualité catholique au niveau populaire, mais aussi à une mentalité de plus en plus anti-protestante. Le mouvement est devenu politique grâce à ses liens avec les dirigeants catholiques, notamment Philippe II D’Espagne, qui a cherché à rétablir le catholicisme romain par la force. L’impasse entre catholiques et Protestants est effectivement reconnue par le Traité de Westphalie en 1648, qui met fin à la guerre de trente ans et conclut en quelque sorte la période de la Contre-Réforme.

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