le Code de conduite (CoC) est le guide juridique du comportement des militaires capturés par des forces hostiles. Si vous envisagez de vous joindre à l’armée, vous devrez mémoriser ce mot-clé pendant votre séjour au camp d’entraînement, à la formation de base, à L’Académie de Service, au ROTC et à la formation militaire initiale de L’OCS.
le Code de conduite, en six brefs Articles, traite des situations et des domaines de décision auxquels, dans une certaine mesure, tout le personnel militaire pourrait être confronté., Il comprend des informations de base utiles aux prisonniers de guerre américains dans leurs efforts pour survivre honorablement tout en résistant aux efforts de leur ravisseur pour les exploiter au profit de la cause de l’ennemi et de leur propre désavantage. Cette survie et cette résistance exigent des degrés divers de connaissance de la signification des six Articles du CoC.
Article I – je suis un Américain, combattant dans les forces qui gardent mon pays et notre mode de vie. Je suis prêt à donner ma vie pour leur défense.
explication: L’Article I du CoC s’applique à tous les militaires en tout temps., Un membre des Forces armées a le devoir de soutenir les intérêts des États-Unis et de s’opposer à leurs ennemis, quelles que soient les circonstances, qu’ils se trouvent dans un environnement de combat ou en captivité.
Le personnel médical et les aumôniers sont tenus de respecter les dispositions du CoC; cependant, leur statut spécial conservé en vertu des Conventions de Genève leur confère une certaine souplesse dans sa mise en œuvre.,
ce que le Personnel militaire doit savoir: l’expérience passée des Américains capturés révèle qu’une survie honorable en captivité nécessite qu’un militaire possède un haut degré de dévouement et de motivation. Le maintien de ces qualités nécessite une connaissance et une forte croyance en ce qui suit:
- Les avantages des institutions et des concepts démocratiques américains.
- L’amour et la foi aux États-Unis et la conviction que la cause américaine est juste.
- Foi et loyauté envers les autres prisonniers de guerre.,
possédant le dévouement et la motivation, de telles croyances et la confiance favorisent permettre aux prisonniers de guerre de survivre à de longues et stressantes périodes de captivité et de retourner honorablement dans leur pays et leur famille avec une estime de soi intacte.
des Dispositions Spéciales pour le Personnel Médical & Aumôniers. En vertu des Conventions de Genève, le personnel médical qui est exclusivement engagé dans le service médical de ses forces armées et les aumôniers qui tombent entre les mains de l’ennemi sont du « personnel retenu » et ne sont pas des prisonniers de guerre., Bien que cela leur donne la latitude et la souplesse nécessaires pour exercer leurs fonctions professionnelles, cela ne les dispense pas de leur obligation de se conformer aux dispositions du CoC. Comme tous les membres des Forces armées, le personnel médical et les aumôniers sont responsables de leurs actes.
autres Articles du Code de conduite
Article II – Je ne me rendrai jamais de mon plein gré. Si je commande, Je ne rendrai jamais les membres de mon commandement tant qu’ils auront encore les moyens de résister.,
explication: les militaires ne doivent pas se rendre volontairement. Individuellement ou en groupe, lorsqu’ils sont isolés et ne sont plus en mesure de combattre l’ennemi ou de se défendre, il est de leur devoir d’échapper à la capture et de rejoindre la force amie la plus proche.
Article III – si je suis capturé, je continuerai à résister par tous les moyens disponibles. Je ferai tout mon possible pour m’échapper et pour aider les autres à s’échapper. Je n’accepterai ni libération conditionnelle ni faveurs spéciales de l’ennemi.,
explication: le malheur de la capture ne diminue pas le devoir d’un membre des Forces armées de continuer à résister à l’exploitation ennemie par tous les moyens disponibles. Contrairement aux Conventions de Genève, les ennemis que les forces américaines ont engagés depuis 1949 ont maltraité les prisonniers en captivité.
Article IV – si je deviens prisonnier de guerre, je garderai la foi avec mes codétenus. Je ne donnerai aucune information ou ne participerai à aucune action qui pourrait nuire à mes camarades. Si je suis senior, je prendrai le commandement., Sinon, j’obéirai aux ordres légitimes de ceux qui m’ont été nommés et je les soutiendrai de toutes les manières.
explication: être un prisonnier de guerre, communiquer et garder le moral aussi haut que possible avec vos compagnons captifs est essentiel à votre survie. Vous êtes toujours dans l’armée et c’est la chaîne de commandement avec un leader fort qui vous sauvera, vous et vos codétenus.
Article V – lorsque je suis interrogé, si je deviens prisonnier de guerre, je dois donner mon nom, mon grade, mon numéro de service et ma date de naissance., Je vais éviter de répondre à d’autres questions au maximum de mes capacités. Je ne ferai aucune déclaration orale ou écrite déloyale à mon pays et à ses alliés ou nuisible à leur cause.
explication: lorsqu’il est interrogé, un prisonnier de guerre est tenu par les Conventions de Genève et le CoC de ne donner que le nom, le grade, le numéro de service et la date de naissance. Cette communication a pour but de rendre des comptes ainsi que d’avoir une ligne directrice pour éviter d’être utilisé comme propagande ennemie, ce qui permet au prisonnier une certaine flexibilité en cas de torture et d’autres mauvais traitements illégaux ou d’activités dures.,
Article VI – Je n’oublierai jamais que je suis un Américain, luttant pour la liberté, responsable de mes actions et dévoué aux principes qui ont rendu mon pays libre. Je ferai confiance à mon Dieu et aux États-Unis d’Amérique.
explication: garder la foi est essentiel à la survie d’un américain en détention. L’Article VI est conçu pour aider les membres des Forces armées à s’acquitter de leurs responsabilités et à survivre à la captivité avec honneur.,