Provisions
La BCRA a attaqué ces failles de plusieurs façons. Premièrement, elle a porté de 1 000 per par candidat et par élection, là où elle était restée depuis 1974, à 2 000 per par candidat et par élection (les élections primaires et les élections générales étant comptées séparément, 4 000 per par cycle électoral étaient autorisés) et a prévu des ajustements futurs en fonction de l’inflation., Il a également augmenté les limites de la FECA sur les contributions globales (par cycle électoral) des individus à plusieurs candidats et comités de partis.
Deuxièmement, la BCRA prévoyait, à quelques exceptions près, que les candidats fédéraux, les partis, les titulaires de bureaux et leurs agents ne pouvaient pas solliciter, recevoir ou diriger de l’argent doux à une autre personne ou organisation, ni collecter ou dépenser de l’argent non soumis aux limites de la FECA. Cette disposition vise à empêcher que les partis nationaux de collecte de fonds, puis de les diriger vers les autres afin d’éviter les limites fédérales., En conséquence, il était interdit aux parties de donner des fonds à des groupes dits « 527” exonérés d’impôt, nommés d’après une disposition de L’Internal Revenue Code. De plus, tous les fonds dépensés pour des « activités électorales fédérales” au sens de la LRCB devaient être recueillis conformément aux limites de la LCÉE., L’activité électorale fédérale comprend toute activité dans les 120 jours suivant une élection au cours de laquelle un candidat fédéral est sur le bulletin de vote, y compris l’activité de sortie du vote, l’activité de campagne générique et les communications publiques qui font référence à un candidat fédéral clairement identifié et qui appuient ou s’opposent à un candidat à La nouvelle règle a inversé l’ancienne pratique consistant à permettre aux partis d’allouer des dépenses génériques entre l’argent dur et l’argent doux en fonction du nombre de candidats des États par rapport aux candidats fédéraux sur le bulletin de vote., Maintenant, si un candidat fédéral était sur le bulletin de vote, tout l’argent dépensé pour le compte de ce candidat (à quelques exceptions près seulement) devrait être de l’argent dur recueilli conformément aux limites de la FECA.
Troisièmement, la BCRA a interdit les” communications électorales » (publicités politiques) par les entreprises et les syndicats dans le but de mettre fin à la pratique des entreprises et des syndicats consistant à diffuser des publicités destinées à influencer les élections fédérales, mais qui ne faisaient pas l’objet d’un plaidoyer,, exhortant le public à voter pour ou contre un candidat fédéral spécifique. Les annonces répondaient à la définition de « communications électorales” dans la BCRA si elles (1) faisaient référence à un candidat fédéral clairement identifié, (2) étaient faites dans les 60 jours d’une élection générale ou 30 jours d’une élection primaire et (3) visaient l’Électorat d’un candidat fédéral (sauf les candidats à la présidence et à la vice-présidence, pour lesquels l’ensemble du pays est l’Électorat).